MINES ParisTech dans le Top 15 !

Quelles sont les universités les plus innovantes ?

Cet été le journal britannique Times Higher Education (THE) a décidé de mettre un coup de projecteur sur les "innovations et inventions au sein du monde universitaire".

Les partenariats université-industrie s'intensifient, relève le THE. Les institutions d'enseignement supérieur du monde entier cherchent à améliorer leur recherche, à trouver de nouvelles applications pour leurs découvertes et de nouvelles sources de revenus.
Par ailleurs, l'impact de ces innovations et inventions sur l'économie et la société en général n'a jamais été aussi important.
D'où l'idée de créer un nouveau classement. Son objectif ? Classer les établissements d'enseignement supérieur et de recherche selon 4 critères de performance.

Les quatre indicateurs de l'innovation

  • 1- Pourcentage d'articles en co-signature avec des industriels (Industry collaboration)
  • 2 – Proportion d'articles cités dans des brevets (Patents citations)
  • 3 – Montant des ressources générées par la recherche avec l'industrie (Resources from industry)
  • 4 – Proportion des ressources générées par la recherche avec l'industrie (Industry contribution)

MINES ParisTech et Centrale Lyon sont les seuls établissements tricolores présents dans le 'Top 15" des champions mondiaux de l'innovation.

L'École des mines se distingue selon les indicateurs de publications avec l'industrie (critère 1) et de ressources (critère 4). Ces résultats valent à Damien Goetz directeur de la recherche, d'être largement cité par Ellie Bothwell, l’auteur de l’enquête.
Pour Damien Goetz, entre autres avantages, le partenariat avec l'industrie nous protège du risque d'avoir une recherche trop académique, trop éloignée de la vie réelle et des applications à inventer pour le futur.

À l’échelle mondiale, la Chine et les États-Unis sortent grands vainqueurs de cette nouvelle évaluation avec respectivement 10 et 9 établissements classés.

> Consulter l’enquête du THE (en anglais)

> MINES ParisTech dans les derniers classements


 


L’École dans les Top 100, 150 & 300 des classements thématiques de Shanghaï

Parus le 15 juin 2016, les premiers classements thématiques en ingénierie, établis par l’université Jiao Tong de Shanghaï, font ressortir MINES ParisTech dans les meilleurs établissement mondiaux dans 5 disciplines sur 7.

Le nouveau "ShanghaiRanking's Global Ranking of Academic Subjects" évalue la qualité de la recherche selon un certain nombre de critères dont :

  • le  nombre de publications et la fréquence de leur citation,
  • le taux de co-publication avec des académiques d’autres pays, ou des industriels,
  • ou encore le nombre de prix reçus par les chercheurs de l’établissement dans la thématique.

> En savoir plus sur la méthodologie

 

 


Plateforme de logement en ligne

Comment trouver  un logement proche du campus de l’école, dans d’autres grandes villes de France et à l’étranger ?

 – Tout le service logement de Mines ParisTech sur une seule plateforme psl housing mines-paristech
 
recherche de logement
echange de logement
espace collocation
aide administrative
 

L’institut Carnot M.I.N.E.S relabellisé dans le cadre du Carnot 3

Membre de l'institut Carnot M.I.N.E.S depuis sa création en 2006, MINES ParisTech est heureuse de vous apprendre la relabellisation de l'institut dans le cadre de l’appel à projet Carnot3. Les candidatures "Carnot 3" ont été évaluées par un jury indépendant présidé par Christian Lajoux (Pdt du pôle de compétitivité Medicen).
Les critères discriminants pris en compte (un périmètre bien défini et identifiable pour les entreprises, un engagement fort dans la recherche contractuelle et une gouvernance affirmée…) ont permis une sélection qualitative permettant de créer une confiance réciproque et sans intermédiaire entre la recherche publique et les entreprises.

Découvrez les ambitions de l'institut Carnot M.I.N.E.S en parcourant l'interview d'Agnès Laboudigue, Directrice opérationnelle de l’institut Carnot M.I.N.E.S et adjointe au Directeur de la recherche de MINES ParisTech.

Lire l'interview


Une école très prisée par les recruteurs

L'édition 2016 du Global Employability University Ranking, publiée le 16 novembre par le Times Higher Education, fait apparaître MINES ParisTech comme la 1re école d'ingénieurs française, du point de vue des recruteurs.
Ce palmarès mondial des universités et grandes écoles démontre les excellentes performances de la France. En termes d'employabilité de ses étudiants, elle arrive en 2e position (ex aequo avec le Royaume-Uni et l'Allemagne), derrière les EU, avec 11 établissements dans le Top 150 et 6 dans le Top 50.

L'école d'ingénieurs préférée des recruteurs

MINES ParisTech, 36e, est devancée, cette année, par les écoles de commerce HEC (21e) et l'EM Lyon (26e), qu'elle précédait l'an dernier. Devant Centrale Supélec (42e) et Polytechnique (43e) , elle demeure cependant l'école d'ingénieurs préférée des recruteurs mondiaux. Et la 1re du Top 10 des recruteurs français (comme le souligne Le Monde) !

Etablissements Classement
2016
Classement
2015
HEC 21 25
EM Lyon 26 64
ENS Paris 33 13
MINES ParisTech 36 22
Centrale Supélec 42 35
Polytechnique 43 36
Essec 74 65
Université Pierre et Marie Curie 87 105
Sciences Po 97 136
Université Paris Sud 113 115
Edhec 132 Abs

> Pour en savoir + :


Concours « étudiants et jeunes chercheurs »

Un concours proposé par La Fabrique de l'Industrie.

En partenariat avec la Direction générale des entreprises du Ministère de l’Économie et des Finances et les Echos start, La Fabrique de l’industrie lance sa première édition du concours « Étudiants et jeunes chercheurs ».

Alors si ton mémoire, ta thèse ou ton article traite de l’industrie, candidate avant le 31 janvier 2017, et tente de remporter les prix suivants :

  • THÈSE : prix de 3 000€
  • MÉMOIRE : prix de 1 500€
  • ARTICLE ou WORKING PAPER : prix de 1 000€

Le sujet doit être en lien avec le développement industriel et la compétitivité : formation, dialogue social, travail, emploi, mondialisation, innovation, marchés d’avenir, etc. c’est-à-dire sur tous les thèmes abordés par La Fabrique de l’industrie. Ces travaux peuvent avoir été rédigés en français ou en anglais.

Les candidats doivent avoir soutenu leurs thèses ou mémoires entre le 1er janvier 2014 et le 31 janvier 2017 ou bien être inscrits en doctorat (pour la catégorie article ou working paper).


Classement Times Higher Education 2016-2017

MINES ParisTech se retrouve au sein des meilleurs établissements mondiaux, selon le classement 2016-2017 du Times Higher Education (THE) .

Si les positions françaises sont globalement en baissse dans cette nouvelle édition, l'École y retrouve sa place dans les 251-300e rang mondiaux et se classe au 9e rang national.

On note la présence de 5 Grandes écoles dans le "Top 10" des établissements français. Selon Phil Baty du THE, cela s'explique notamment par "leur capacité à collaborer avec des chercheurs dans le monde entier".
Il souligne par ailleurs que "MINES ParisTech est l'un des meilleurs établissements du monde pour attirer l'argent du secteur industriel."

La méthodologie du THE inclut treize indicateurs de performance répartis dans cinq catégories :

  • l'enseignement : environnement pédagogique (30%) ;
  • la recherche : volume, financement et réputation (30%) ;
  • l'impact des citations : influence sur la recherche (30%) ;
  • la dimension internationale : pourcentage d'étrangers au sein du personnel académique
    et des étudiants (7,5%) ;
  • le financement par l'industrie et l'innovation (2,5%).

> Voir la page du THE  consacrée à MINES ParisTech
> Lire l'analyse de Baptiste Legout sur EducPros.fr


L’EnaMoMa, pas encore reconnue, mais déjà très attendue

Entre les Mines et les Arts Déco, le partenariat n'est pas nouveau avec, notamment, une formation commune sur la couleur qui a démarré il y a 15 ans.
Idem, entre les Mines et Dauphine, qui cohabilitent le Master MTI (Management de la Technologie et de l'Innovation).
Aujourd'hui réunies au sein de PSL, les trois partenaires lancent une nouvelle grande école et ambitionnent de former les créateurs de mode de demain. Pour Julien Bohdanowicz, ils se caractériseront par « la capacité à être en rupture ».

MINES ParisTech ou l'ingénierie pédagogique

C'est en 2015, lors d'un Comité de pilotage de PSL que l'idée d'une nouvelle école a été lancée, par le directeur de l'Ensad, Marc Partouche. D'emblée, l'association des trois univers s'est imposée. À la création artistique et au design, intégrer la stratégie et le marketing, enseignés à Dauphine, et incorporer la « dimension ingénieur ».
Ce que MINES ParisTech va apporter ?
L'impression 3D, les matériaux, l'innovation liée au textile, et aussi, les systèmes de production et de logistique, adaptés aux petites séries… Domaines de recherche où les compétences des laboraoires de l'école d'ingénieurs jouissent d'une réputation internationale.
Ses deux partenaires lui délèguent aussi le management du projet. Et Julien Bohdanowicz, fort de son expérience avec la création de ParisTech Shanghai Jiao Tong, en 2012, se chargera d'élaborer un programme pédagogique accepté par les trois écoles…

Deux ans pour former des créateurs hors normes

La formation de Master, est limitée, à l'ouverture, à un très petit nombre d'élèves (15 seulement), ce qui permettra de « bien les suivre ».
La 1re année de cours, dans les locaux de l'Ensad, où tous les ateliers sont accessibles au même endroit. Et la 2e année, entièrement dédiée au grand projet de l'étudiant, incité à travailler en quasi autonomie, en utilisant les ressources des trois écoles. « L'accompagnement d'un étudiant qui se construit lui-même son univers», c'est là un mode d'éducation familier pour tous les enseignants-chercheurs de MINES ParisTech. Qu'il s'agisse des MIG, de l'Acte d'entreprendre, des projets de mécatronique, ou encore du stage de géologie, on bouscule aisément les habitudes, les horaires et les programmes. Et l'École s'apprête à mettre toutes ses compétences au service d'une certaine idée du futur, où les nouvelles technologies et les recherche de pointe en sciences de l'ingénieur permettront de revivifier le secteur de la mode et du luxe.

Des modules trans-écoles : la fertilisation croisée des univers

Sauf exception, on ne verra pas immédiatement des élèves des Mines postuler pour entrer à l'EnaMoMa. Mais cette école, qui aura bientôt son identité propre, a vocation à enrichir les cursus de formation offerts à nos futurs ingénieurs. « Les mettre en contact avec des étudiants, issus d'autres formations et d'autres origines, c'est la meilleure chose qu'on puisse leur offrir ! »

Des modules trans-écoles sont ainsi prévus pour que futurs créateurs, ingénieurs et managers travaillent ensemble pour répondre à des questions soulevées par des entreprises.

La formule a déja été testée tout au long de l'année 201-2017, avec une vingtaine d'élèves volontaires des Arts Déco, des Mines et de Dauphine. Un groupe a travaillé sur une demande de la Croix Rouge, un autre pour Agnès B et le 3e, autour d'un texte du poète portuguais Fernando Pessoa.

> Pour en savoir plus :

 


Oubliez le brainstorming, ça ne fonctionne pas

Think the unthinkable: brainstorming isn’t such a good idea
The Times, April 16 2014


Pour Akin Kazakci, « les entreprises utilisent depuis 60 ans des techniques de brainstorming insuffisantes pour résoudre des problèmes complexes ». Des propos que semblerait soutenir l’étude exploratoire, Brainstorming versus creative design reasoning, dont il est co-auteur avec Thomas Gillier, Gerald Piat et Armand Hatchuel. Celle-ci met à mal l’hypothèse de base du brainstorming : « Quantité implique Qualité ». Mais au contraire, ce n’est pas en générant beaucoup d’idées qu’on tombe sur la perle rare. 

En effet, l’analyse des groupes test semblent indiquer qu’une idée développée au cours du temps, avec cohérence et originalité, tout en tenant compte de la faisabilité, était bien plus créative que celles issues du brainstorming.

Une étude retentissante dont The Times et The Daily Mail se sont fait l’écho.
 

La théorie de la conception innovante

Dans cette étude, l’un des groupes test s’est détaché du lot : il a suivi une logique d’exploration sans se contenter de créer un flux d’idées. Tous les autres groupes ont échoué. Bien que le résultat reste à confirmer, les chercheurs se réjouissent de la conclusion. Ils développent en effet une alternative puissante au brainstorming qui fait ses preuves depuis deux décennies : la Théorie de la Conception Innovante

De manière globale, on peut dire que la théorie de la conception innovante fournit des méthodologies pour avancer dans la construction d’un projet créatif en combinant les idées intéressantes et en soulignant les apports nécessaires en termes de connaissances et d’expertises. Destinée initialement aux sciences de la production, elle s’avère être totalement trans-domaine et une alternative solide au concept un peu simpliste de « brainstorming for creativity ».

Trois paramètres clés : originalité, cohérence et faisabilité

Cette théorie propose de nombreux supports de raisonnement pour tous ceux qui veulent organiser une exploration créative. Cette approche tient compte du fait que les gens ont trop souvent négligé la gestion des connaissances dans le processus de création. 
D’ailleurs, la méthode de la conception innovante la plus communément appliquée est la théorie CK, qui a pour objectif de distinguer deux ensembles :  C pour concepts et K pour connaissances (knowledge en anglais). 
« Son objectif est de tisser des liens entre les connaissances mobilisées, les connaissances manquantes et les concepts nouveaux qui émergent au cours de la réflexion », explique le chercheur.  Il est en effet possible de cartographier les discussions et le processus d’innovation afin de trouver un consensus sur les idées échangées, d‘avoir une vision claire de l’ensemble des pistes et de prendre des décisions en tenant compte de trois paramètres clefs : l’originalité, la cohérence et la faisabilité.

Changer la culture du management de l’innovation

Constatant que les entreprises les plus performantes misent sur les processus de conception, l’école d’ingénieurs MINES ParisTech a créé, il y a déjà 20 ans, une spécialité « Ingénierie de la conception ». 
Un groupe de recherche et une chaire plus tard, naissait la théorie de l’acte de concevoir qui décrit les bonnes pratiques de management de la création. Akin Kazakci explique que « la transcendance de la notion de conception s’est alors imposée au-delà de la question de l’acte de concevoir. La chaire a d’ailleurs reçu le soutien d’industriels de tous secteurs (Airbus, Urgo, Renault…) qui appliquent au quotidien ces méthodes ».

Prochaine rupture : des aspects "créatifs" dans le traitement automatisé des données 

Akin Kazakci et ses collègues ont un œil tourné vers les grandes révolutions qui se profilent. Le chercheur envisage la possibilité de programmes informatiques qui ne soient plus uniquement des exécutants mais aussi des concepteurs. Le datamining, ou fouille des données, mènera probablement au développement d’algorithmes plus créatifs. « C’est là que se fera la prochaine rupture », prédit le chercheur du CGS, qui prend part à un grand nombre de projets industriels allant de la conception de kites pour les navires du futur d’Yves Parlier, au «road- maps» pour l'avion hypersonic ZHEST de EADS Innovation Works, en passant par la veille stratégique et l’analyse sémantique des données du web pour Renault.

Article rédigé en collaboration avec MyScienceWork.


Rapport d’activité 2014

"La construction de PSL conforte notre visibilité auprès des entreprises françaises et aussi étrangères", déclare Romain Soubeyran, directeur de MINES ParisTech dans son éditorial.

Partez à la découverte de l'offre de formation de l'École, de ses 18 centres de recherche et leurs projets les plus significatifs. Retrouvez aussi les chiffres clés de l'École, ou encore les faits marquants de l'année écoulée et les récompenses obtenues par ses chercheurs en 2014.
 

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